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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


Ma chérie,

Publié le 25/05/2012 à 13:25 par nouramissaoui Tags : image vie moi homme histoire femme film fille femmes nuit douceur oiseau

Ma chérie, Le réveil est difficile dans notre grand lit froid où tu n'es pas là pour le réchauffer de ta douceur et de ta candeur. Toute cette nuit, je t'ai cherché et je n'ai cessé de bouger pour essayer de te toucher, mais sans y parvenir. Il me reste un soupçon de ton parfum, là, sur ton oreiller que je serre contre mon visage, que je presse comme si c'était toi, que je câline pour te faire frissonner comme tu aimais… Et quand cette odeur s’estompe, j’en remets quelques gouttes dessus, pour conserver les traces de ta présence. Je me suis levé et l'image que m'a renvoyée mon miroir m'a fait peur, les joues creusées, le regard vide, les yeux cernés on ne peut plus, une barbe de quatre jours. Je ne suis qu'une loque, je n'ai plus goût à rien, j'ai beau essayé de me nourrir de nos souvenirs, cela ne remplace pas ta présence, nos discussions, nos rires, nos étreintes, notre vie à deux tout simplement. Je me demande comment Marion fait pour ne pas avoir peur de moi lorsque je me rends auprès d’elle chaque matin à son premier cri. Je n'ai pas envie de déjeuner, j'ai envie de préparer ton petit déjeuner et de sentir cette odeur de décaféiné qui me rappelle tant de souvenirs. Une tulipe vient de perdre un pétale, je le ramasse pour le conserver avec les autres, les renoncules sont plus belles que jamais, si tu les voyais… Mais tu n'es pas là, je suis seul et le silence lourd et pesant me le rappelle, comme une claque dans la figure… Ce matin, j’ai accompagné la fille de nos voisins à l’aéroport, tu sais, Claire. Elle est partie pour son rêve américain, depuis le temps qu’elle en rêvait. Depuis ton départ, elle n’était plus la même, l’ange qu’était cette fille en voulait à la Terre entière, et son comportement vis-à-vis de la gent masculine n’était plus digne de celle pour qui nous éprouvions tant d’affection. A force d’en baver avec les mecs plus profiteurs de la douceur de Claire et abusant de ses charmes qu’autres choses, elle a eu envie de leur montrer qu’une femme pouvait également faire preuve d’ingratitude et de malséance. Pour ne citer que sa dernière histoire en date, un homme somme toute bien sous tout rapport, affectueux avec elle et la bichonnant comme elle ne l’avait jamais été, selon ses dires, mais en qui elle n’accordait aucune confiance, et qu’elle a quitté lors d’un séjour à Hawaï via un simple mail. Que de veulerie, de lâcheté dans son comportement, une hypocrisie qui n’était pas sienne auparavant. Elle a dû prendre un autochtone hawaïen dans ses filets, afin de faciliter son intégration américaine pour fuir ce pays dégradant qui est le nôtre, selon ses dires… Elle ne supportait plus les quolibets sur sa blondeur, le machisme primaire des hommes méditerranéens, alors elle a tout fait pour s’exiler. C’est chose faite aujourd’hui, le grand oiseau blanc l’a emmené sans espoir de retour vers son Eldorado… Sans même un regard en arrière, elle s’est engouffrée dans ce bœing et je ne pense pas qu’on la reverra un jour… Tout cela à cause des hommes… Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez pour la plupart, ils ne pensent qu’à eux. Les femmes ne sont rien à leurs yeux, juste un moment de plaisir et un kleenex que l’on jette. La galanterie s’est perdue, le respect, n’en parlons plus, tu serais étonnée de la rapide évolution primaire que beaucoup d’hommes ont suivi. On a l’impression que c’est le come-back de l’âge préhistorique, que le temps s’est effacé d’un seul coup, que les bas et vils instincts ont pris le commandement de leur être. J’espère qu’ils réagiront avant qu’ils ne soient trop tard… Chaque jour est une torture loin de toi. Si j’avais ce pouvoir de faire revivre sans cesse tous ces moments qu’on a partagés, comme dans ce film, « une journée sans fin » avec Bill Murray et Andie MacDowell , mais sans rien changé, tout me plaisait, même nos périodes de crises avec le recul, car ce sont les crises qui ont permis à notre couple d’avoir cette force… Mais je n’ai pas ce pouvoir, simplement celui de t’aimer encore et encore, bien plus qu’hier, mais bien moins que demain. Caroline, tu me manques tant…