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je voudrais leur demander de supprimer cette image. je suis le photographe et avoir la photo de droite. mercih
Par Laura Steiner, le 30.01.2013
je passe te souhaitée un bon lundi sur ton joli blog bisous de laurahttp://si mplements.cent erblog.net
Par simplements, le 24.09.2012
perfect
Par MARWA, le 26.08.2012
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Par MARWA, le 26.08.2012
comment traiter avec amour sens violence
publ ié le 26/08/2012 à 00:42 par annacatharina
comment traiter av
Par marwa, le 26.08.2012
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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour :
06.10.2012
530 articles
Mon cœur, Dernière journée de travail avant une semaine de repos bien méritée, en tête-à-tête avec Marion d’un côté, en tête-à-tête avec toi de l’autre côté. Quand je m’assois dans le jardin face à Marion dans son couffin, je vois ton image au-dessus d’elle qui veille sur elle, comme un fantôme de bienveillance, et je ne peux m’empêcher de verser une larme en pensant « et si… ». Oui, et si tout cela n’était qu’un mauvais rêve, et si je me réveillais enfin, que j’ouvrais les yeux, que je me retournais dans le lit et que tu étais là ? Et si les fils du destin ne s’étaient pas entremêlés ? Je ne serais pas là à t’écrire, à t’envoyer chaque jour cette bouteille de verre à qui je confie tous mes souvenirs, tous mes espoirs et désespoirs, toute ma vie passée, présente et future… Oui, cette frêle bouteille que je te lance à travers les flots, qui doit naviguer à travers les vagues, éviter de se briser en poussière d’étoiles sur les écueils, ne pas finir au fond de l’estomac d’un prédateur affamé ou dans les filets des pêcheurs à outrance, pour finir sur les rives de ce pays dans lequel tu vis aujourd’hui, ce pays pour lequel tu as pris un aller sans retour… Oui, et si tu étais auprès de moi, toutes ces larmes que j’ai versées n’auraient alimenté le fleuve de ma blessure, toute cette hémorragie oculaire n’aurait arrosé les fleurs de nos souvenirs, toutes ces nuits blanches auraient retrouvé leur noirceur, toute ma culpabilité de n’avoir pas pu t’offrir encore plus, de n’avoir pas profiter de tous nos instants à deux cents pour cent au lieu de la moitié, de t’avoir fait simplement princesse au lieu de la reine de mon cœur… Le monde m’aurait paru changé, il aurait ta saveur, ta simplicité, ton humeur, ta jovialité, … Si tout n’était qu’un mauvais rêve, que le temps s’était immobilisé, il y a quelques mois, pour reprendre aujourd’hui, après un long sommeil, une sortie de coma, et que tout reprenne là où nous nous étions arrêtés, devant l’entrée de la maternité, prêts à être parents, à partager les douleurs de l’accouchement, les joies de la naissance, et à former une famille heureuse, notre cœur battant entre deux parents fiers d’avoir réussi le fruit de leur amour. Oui, mes yeux s’ouvrant enfin sur la réalité, notre réalité, notre sortie de la maternité, moi, poussant le landau, toi, me prenant le bras, fatiguée par l’arrivée de Marion. Mes yeux te regardant, toi, ma douce Caroline, allaiter notre puce, la pureté de ce moment, celui où on ne veut faire de bruit de peur de troubler cette image de candeur. Oui, je veux ouvrir les yeux, ne plus voir mes yeux rouges de lapin atteint de toxoplasmose en me regardant dans le miroir, ne plus me voir seul, mais nous voir deux, entendre résonner tes rires alors que je m’essaie à mettre une cravate sans ton aide, surprendre ta mauvaise foi lorsque tu veux cacher une bêtise que tu as faite et que tu veux m’en faire porter le chapeau, te regarder dormir pour veiller sur tes rêves et être ta première vision du matin, te dire « je t’aime » les yeux dans les yeux, les mains dans la main, et te redemander en mariage, comme la première fois… Oui, je veux tous ces instants, encore et toujours, ne pas les revivre comme on vivrait une journée sans fin, mais les faire évoluer, en créer de nouveaux, en vivre à deux, non à trois avec Marion, puis à quatre, voire cinq, ce que nous souhaitions tous deux… Et si je te disais, « stop, ne pars pas, nous avons besoin de toi », et que cela suffisait pour refermer tes plaies, pour arrêter cet océan rougeâtre qui s’échappait de toi et que je revois à chaque cauchemar. Oui, créer un nouveau futur, une nouvelle ligne temporelle, le pendant de celle que je vis, une ligne de bonheur, et d’amour, à l’inverse du vide qui m’entoure depuis ton départ, de la tristesse et de la mélancolie des temps passés… Mais malheureusement, le « et si » n’est qu’hypothétique, je suis là à finir cette lettre que je vais enfermer dans cette bouteille pour l’expédier vers mon cœur disparu trop vite, trop tôt. Caroline, où que tu sois, je n’imagine pas ma vie sans toi, tu en fais partie à chaque seconde, tu es ma vie, car c’est notre rencontre qui m’a permis de vivre enfin et de savoir ce que le terme aimer voulait dire… Je t’aime mon ange, je t’aime toujours, bien plus qu’hier, et bien moins que demain, mais cet amour ne s’éteindra jamais, le brasier au fond de mon cœur que tu as allumé brûlera jusqu’à ce que je vienne te rejoindre de l’autre côté, et nous en allumerons alors un nouveau…. Ton Ptit Caillou