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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


Mon amour,

Publié le 25/05/2012 à 01:01 par nouramissaoui Tags : vie moi amour homme fond enfants heureux belle femme fille mort travail ange fleur douceur

Mon amour, Je n’arrive plus à respirer, je suis comme en apnée depuis que tu as rejoint les flots. Les bouffées d’air de Marion ne me suffisent plus. J’ai beau essayé de respirer normalement, comme tout un chacun, l’oxygène qui me permettait de vivre n’existe plus, il a disparu quand tu es partie, et depuis, nos souvenirs me donnent du répit, mais jusqu’à quand ? Combien de temps tiendrais-je loin de toi… Chaque soir, quand je me retrouve seul, mes nerfs lâchent, et je trempe les draps de mes larmes, à ressasser toujours la même question « Pourquoi ? ». Oui, pourquoi le destin s’acharne toujours à séparer ceux qui s’aiment, pourquoi les histoires d’amour finissent majoritairement mal, pourquoi l’amour que l’on dit être le plus fort et triompher de tout, finalement perd à la fin, comme si les scénarii qui se terminent bien avaient été égarés là-haut, dans les sphères célestes, par un ange gardien maladroit... On a chacun le droit à notre part de bonheur, alors, pourquoi cette part doit-elle s’arrêter à un moment donné, pourquoi lors des échanges des promesses de mariage, « pour le meilleur et pour le pire », cela se finit principalement par le pire… Je donnerais tant pour que tu sois là, auprès de moi, que je ferme les yeux et que je sente ta douce main passer dans mes cheveux, que ton parfum délicat taquine mes narines, que je sente ton souffle chaud sur mon visage, que je sente tes lèvres tenders déposer un doux baiser sur mon front, que je ressente le mouvement de ton corps et que je t’entende me dire de ta délicieuse voix « Chéri, je suis là »… Mais lorsque j’ouvre les yeux, c’est pour me confronter au vide de ton absence et pleurer de plus belle. Je t’aime, Caroline, tu l’as su dès notre rencontre comme je l’ai su en lisant ton regard, et malgré nos craintes du passé de revivre nos blessures, nous avons osé, mais nous n’avions jamais prévu le départ de l’un ou de l’autre de cette manière-là, nous ne pensions même pas à la séparation, si ce n’est lorsque les ans auraient effectué leur travail de sape sur nos deux corps, mais pas dans la fleur de l’âge, pas un si beau jour pour notre couple… Parfois, je ne voudrais pas rouvrir les yeux, je voudrais continuer de rêver, de me replonger dans ce passé si récent, et pourtant si lointain, comme si le temps érigeait des abîmes, alors que mon cœur lutte pour les resserrer, les combler, les fermer… La pureté de mes souvenirs ne peut s’estomper, notre amour est plus fort que tout, et au-delà de la barrière du néant, nos liens ne pourront jamais se briser. Nulle femme ne pourra me faire oublier qui tu es, ce que tu es, ce que tu as fait pour moi, ce que tu m’as apporté, ce que tu m’as offert, nulle femme ne pourra prendre ta place, ne saura me rendre heureux, ne saura faire de moi un autre homme comme tu l’avais fait toi, pas un autre homme, mais un homme tout simplement, nulle femme ne saura faire battre mon cœur à l’unisson avec le sien, ne pourra faire briller mon regard, ne saura créer cette magie que nous avions créé avec nos deux âmes, nos deux corps, nos deux cœurs… Les larmes coulent à nouveau sur mes joues, alors que je t’écris. Je ne cesse de penser à toi, à nous, à tout ce que nous aurions pu faire et que nous ne pourrons jamais, à tous ces rêves que nous avions et qui sont devenus cauchemars, à toutes ces envies de partage à deux, et que je dois supporter seul chaque jour que la faucheuse me permettra de te survivre, à tous ces projets d’avenirs de famille nombreuse et dont Marion ne sera que le prélude d’une vie que nous aurions voulu plus rythmée par les rires des enfants, à ce mariage que nous voulions magique et qui n’aura pas lieu, qui n’aura plus lieu… Caroline, ne me laisse pas seul, reviens vers moi, je t’en supplie, j’ai trop besoin de toi, sans toi, je suis perdu, je ne suis qu’un enfant à qui on a pris son jouet et qui pleure en ne comprenant pas pourquoi… S’il vous plait, vous qui êtes là-haut, rendez-là moi, vous vous êtes trompés de personne, ce n’était pas son heure, ce n’était pas elle qui devait vous rejoindre, rendez-la moi, rendez-la à cette petite fille qui n’a jamais connu la douceur d’une mère, notre puce Marion, s’il vous plait, à genoux, je vous en conjure… Pourquoi ne répondez-vous pas, pourquoi ce silence de mort, pourquoi… Chérie, tu n’y es pour rien si tu n’es pas là, je ne peux t’en vouloir de m’avoir abandonner, te blâmer d’être partie en me laissant la lourde tâche de faire de Marion, une jolie femme… Mais tu me manques tellement, tu étais ce que j’ai eu de plus beau, ce que j’ai rencontré de plus beau, ce que j’ai vu de plus beau, dans le plus noble sens du terme avec le cœur… J’ai mal au fond de moi, je suis un gouffre qui ne se fermera jamais, mais sache que jamais, tu m’entends, jamais tu ne disparaîtras de ma vie, de notre vie, et chaque jour durant, je serais près de toi… Je t’aime pour le restant de mes jours, Caroline, sur cette Terre, et au-delà… A jamais…