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je passe te souhaitée un bon lundi sur ton joli blog bisous de laurahttp://si mplements.cent erblog.net
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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


Mon amour perdu,

Publié le 25/05/2012 à 00:43 par nouramissaoui Tags : image vie moi monde amour fond heureux sourire mort divers douceur

Mon amour perdu, Réveil difficile que ce matin, alors que j'avais rêvé de toi, un joli rêve tout en douceur, tout en candeur, tout en volupté, mais lorsque j'ai ouvert les yeux pour me tourner vers toi, que le vide à ta place, que le vide de ton odeur, que le vide de ta présence... Je n'ai pu m'empêcher de pleurer, je voulais à nouveau fermer les yeux et repartir dans mon rêve, mais peine perdue, je n'y arrivais pas, et il fallait que je me lève pour m'occuper de Marion que j'entendais gazouiller dans son petit lit. Il fallait donc que je me prenne en main pour aller chanter avec elle, pour lui adresser mon sourire du matin et que nous fassions un bon câlin... Mais je n'avais pas la force, tout semblait tourner autour de moi, j'avais la tête enfermée dans un étau, je n'arrivais pas à m'extraire du lit, j'avais la bouche pâteuse, pire que si j'avais eu la gueule de bois... Oui, une gueule de bis comme j'en avais eu une avec toi, lors d'une soirée bien arrosée, la seule que j'ai prise de me vie. L'ambiance était romantique entre nous, nous avions passé un repas très agréable sous la lueur des bougies, comme nous aimions souvent le faire. Nous sommes passés au digestif, tu as sorti une bouteille que tu gardais depuis longtemps, dans un fond d'armoire, de la vodka dans laquelle baignaient des dizaines de fraises Tagada. Je ne connaissais pas et l'odeur taquinait agréablement mon nez. Le premier verre confirma ma première impression olfactive, mais nous avions déjà l'esprit embrumé par le regard de l'autre. Le goût de la vodka était estompé par la fraise sucrée, et la sensation alcoolisée ne se faisait plus sentir. Allongés l'un contre l'autre, nous refaisions le monde comme à l'accoutumé, et nos verres ne restaient pas très longtemps vide. Petit à petit, le niveau de la bouteille baissait, et nous ne nous en rendions pas compte, bercés par le bien-être d'être ensemble, de se sentir bien, de passer une soirée agréable. Nous ne ressentions aucun effet, pas de griserie si ce n'est celle de deux amoureux épris l'un de l'autre et que la magie du moment emmenait dans ses bras bienveillants. Nous étions heureux, nos verres festoyaient entre eux, et la bouteille s'allégeait pour bientôt présenter son fond... Sans nous en apercevoir, nous avions donné une claque à ta bouteille et c'est lorsque la dernière goutte suinta le long de son goulot que nous nous en aperçûmes. Et c'est à ce moment-là que les difficultés commencèrent. Lorsque nous tentâmes de nous relever, ce fut pour nous retrouver épaule contre épaule pour ne pas choir au sol, les murs dansant une incroyable farandole autour de nous, les divers objets que nous croisions volaient sous l'impulsion d'une Marie Poppins attisée par la vodka. Nous étions légers et lourds à la fois, comme deux pochtrons sortant d'un estaminet de bas quartier. Tant bien que mal, nous avons réussi à atteindre le lit où nous nous sommes laissé tomber comme deux masses inertes. D'humeur câline, nous avons commencé à vouloir nous ébattre, mais peine perdue, tout continuait à évoluer en une ronde infernale, et nous avions du mal à garder nos esprits, malgré nos étreintes plus que torrides, nous nous retenions pour ne pas régurgiter le contenu de notre estomac. Nos corps se mélangeaient sans se mélanger, se complétaient sans se compléter, s'attiraient en se repoussant, nos lèvres se cherchant sans réellement se trouver. Au bout d'un moment, la fatigue nous submergea et nous nous sommes endormis l'un sur l'autre, nos deux corps mélangés, ce dont nous nous sommes aperçus le lendemain matin, alors qu'un marteau-piqueur s'évertuait à nous sortir de notre transe en carillonnant dans nos têtes. Une barre de fonte posée sur notre front écrasait nos idées, un odeur âcre de vieux pneus brûlés avait remplacé le goût de la vodka Tagada dans notre bouche, nous ne savions plus quel jour nous étions, ni ce qui s'était réellement passé, un trou noir... Le réveil se fit en plusieurs étapes, la volonté de se lever se trouvait confronter à une envie plus forte de se replonger dans les bras l'un de l'autre et de dormir jusqu'à plus soif. Des bribes de souvenirs refirent leur apparition, mais surtout une image s'offrait à nous, celle d’une bouteille pleine se vidant doucement, pour laisser place au vide, comme celui de nos esprits en fin de soirée... Jamais plus, s'est-on dit d'un commun accord en se regardant droit dans les yeux, avant d'éclater de rire devant le visage hébété de l'autre, moitié mort vivant, moitié monstre de foire... Et ce matin, je suis à nouveau dans cet état, sans ne rien avoir consommer, simplement m'être gorgé de ton amour qui me manque et dont mes nuits sont emplies. Chérie, que ne donnerais-je pour qu'on revive tout cela, que tu sois là auprès de moi, et s'il faut vider une nouvelle bouteille de vodka Tagada, je suis prêt à tout pour toi, mon amour. Tu me manques tant, je t'aime si fort, bien plus que tu ne pourras jamais l'imaginer...