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je voudrais leur demander de supprimer cette image. je suis le photographe et avoir la photo de droite. mercih
Par Laura Steiner, le 30.01.2013
je passe te souhaitée un bon lundi sur ton joli blog bisous de laurahttp://si mplements.cent erblog.net
Par simplements, le 24.09.2012
perfect
Par MARWA, le 26.08.2012
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Par MARWA, le 26.08.2012
comment traiter avec amour sens violence
publ ié le 26/08/2012 à 00:42 par annacatharina
comment traiter av
Par marwa, le 26.08.2012
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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour :
06.10.2012
530 articles
Amour de ma vie, Ce matin, un délicieux fumet de croissant m'a sorti de mon sommeil, taquinant agréablement mes narines pour me sortir des bras de Morphée, dans lequel je t'avais rejoint. C'était toi qui m'avait préparé un délicieux petit déjeuner, tu allais me l'amener au lit, pour que nous en profitions tous les deux avant de ... Le temps de reprendre mes esprits pour me souvenir que tu n'étais plus là, auprès de moi, que c'étaient mes parents matinaux qui avaient été prendre quelques douceurs en boulangerie, et qui avaient également pris soin de Marion, me permettant de me soustraire de mes rêves plus tard que la normale, et de rester plus longtemps dans les bras de celle que j’aime... Lorsque je me suis levé, les croissants se mêlaient aux pains au chocolat, recouverts de pains aux raisins et chaussons aux pommes, un vrai festin de roi, avec jus d'orange et yaourt pour compléter le tout. Marion était déjà en train de déguster un petit pot de compote de pomme banane que mon Papa lui donnait. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une telle vie de si bon matin, je n'étais plus habitué à cela. Marion en profitait pour jouer sa petite princesse, se faisant choyer par mes parents. Hier, elle avait été gâtée, qu'écris-je, pourrie par mes parents, entre peluches, jouets d'éveil, vêtements tous plus trognons les uns que les autres, je me demandais même si tout allait rentrer dans la voiture. Mais c’est leur seule petite-fille, leur seul petit-enfant, alors ils la choient... Dans la journée, nous avons profité d'une éclaircie pour se promener le long de la côté, se faire rafraîchir par quelques embruns portés par des vaguelettes s'échouant sur les récifs. Je me remémorais nos longues balades l'un contre l'autre tout au long des instants que nous avons vécu ensemble, les premières dès nos premiers émois, les suivantes dans la fleur de l'amour, et les derniers, alors que ton ventre s'arrondissait au fil du temps, petite pomme du début pour finir grosse corbeille de pamplemousse sur la fin. Tu étais belle enceinte, radieuse avec tes petites joues qui s'étaient arrondies, une très jolie Maman en devenir, la plus jolie des mamans, celle que j’aimais tant... Nous nous sommes assis sur des rochers pour contempler la mer. Marion, réveillée, voulait explorer la lande à quatre pattes pour ramasser les petites pâquerettes qui pointaient le bout de leurs pétales, les boutons d'or prêts à maculer son ensemble de leur jaune flamboyant, non sans oublier les nombreuses petites crottes que de délicats rongeurs à grandes oreilles avaient pris soin de recouvrir la vaste étendue verdoyante. Un douce chaleur nous enveloppait, j'ai crû que mon Papa allait s'endormir sous la bienveillance du soleil. Des signes alarmants de tête dodelinante et d'yeux se fermant nous obligèrent à repartir pour éviter une somnolence qui aurait pris fin sous une pluie qui semblait se présenter à l'horizon sous un ensemble de nuages noirs. Sur le chemin du retour, nous apercevions les rais que la pluie formait sous les nébulosités, entrecoupés par des spots de lumière solaire. Nous eûmes juste le temps de rentrer avant qu'un crachin breton ne vienne cingler les vitres de la maison. Un bon chocolat chaud était de rigueur, et tout le monde s'en délecta, Marion comprise. L'humidité et l'air frais se faisaient sentir à l'intérieur, j'ai mis deux bûches dans l'âtre de la cheminée et le feu crépitant nous a redonné un peu de chaleur. Nous regardions tous les flammes dévorer le bois, dessiner de jolies formes aux couleurs jaunes, orangées, bleues et rouges. J'aurais été comblé de me blottir contre toi comme par le passé, à passer des heures à s'éblouir de la flamme, mais tu n'étais pas là... Mes parents essayèrent de mettre Marion debout pour la faire avancer, mais elle jouait sa petite fainéante en préférant être portée dans nos bras, notamment par mon Papa pour essayer de lui prendre ses lunettes, non sans mettre ses doigts sur les verres, voilant sa vision déjà pas très claire... Une vraie petite chipie, cela la faisait rire en plus, elle était fière d'elle. La journée arriva à sa fin tout doucement, et je prends le temps de t'écrire, maintenant, pour partager notre vie avec toi, mon amour. Je voudrais tant que tu nous reviennes, je voudrais tant que tu sois auprès de nous, à vivre nos tranches de vie, à sourire à la vie, mais tu n'es plus là, tu es si loin... Tu me manques à un point que tu ne peux imaginer, mon trésor, l'infini n'est rien face au vide laissé par ton absence, l’univers n’est que poussière face à la grandeur de mon amour. Et mes larmes ne peuvent rien y changer, mais ce flot qui s'écoule de mes yeux ne se tarira jamais, car je t'aimerais toute ma vie, mais aussi, toute ma mort, et bien au-delà...