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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


Ma chérie

Publié le 25/05/2012 à 00:13 par nouramissaoui Tags : vie moi monde amour homme fond coeur belle bisous mer fille nuit mort enfant voyage douceur paysage oiseau

Ma chérie, Là-haut... Là-haut, tu es, là-haut, tu vis, au-dessus de nous, loin de nous, si loin de Marion et moi... J'aimerais te rejoindre, mais je ne le peux, je n'en ai pas les moyens, je ne peux laisser Marion seul, je ne peux l'emmener avec moi pour un voyage dont on ne revient pas, je ne sais même pas ce qui nous attendrait en chemin, entre le vide sidéral, le froid spatial, les petits hommes verts... Où es-tu, mon coeur, où t'es-tu réfugiée, quelle direction dois-je prendre pour venir te quérir et te rendre à notre fille? Tu n'es pas morte, ce n'est pas possible, tu es en escale quelque part, je trouverais où, je viendrais te libérer, je... J'ai si mal au fond de moi, comment pourrais-je ne plus souffrir, comment estomper ce que j'ai au fond de moi, ce magma de lave qui me consume au fil du temps. Je voudrais aller là-haut, embarquer à bord d'une fusée et venir te voir. Je ferme les yeux, et je la vois, majestueuse, flamboyante sur son pas de tir, à Kennedy Space Center. Je me rappelle alors la visite du site que nous avions faite avec Christian, mais surtout ce lancement de fusée. Nous étions sur la plage de Cocoa Beach, la nuit venait de recouvrir le paysage, et les gens commençaient à arriver par grappe pour s'allonger sur la plage, en direction du pas de tir, et se laisser bercer au rythme des vagues. Au loin, tout était sombre, mais au bout de la lagune, une lumière intense, l'éclairage de la fusée, répondant à la luminosité de l'astre lunaire semblant se moquer de cette petite tige qu'on pointait vers elle. Nous approchions de l'heure fatidique, et nous sentions le silence envelopper l'horizon. Tout à coup, une épaisse fumée blanchâtre apparut à la base de la fusée, suivi d'un bruit assourdissant. Une lumière intense s'échappa des turbines afin de donner à l'oiseau de fer l'impulsion nécessaire pour s'arracher à l'attraction terrestre, un bruit de tonnerre retentissait alors que l'engin s'envolait enfin, sous les applaudissements des gens amassés sur la plage. La fusée prenait son essor et s'éloignait de sa Terre natale, suivi par un pont de lumière blanche intense issu des turbines. La courbe formée par l'engin rappelait celle d'un arc-en-ciel, le bruit s'amplifiait, c'était féerique, comme un rêve d'enfant, j'étais ému, je n'aurais jamais imaginé avoir la chance d'assister à pareil spectacle. Une intense lumière, suivie d'une explosion, se produisit dans le ciel, alors que la fusée n'était plus qu'un petit point dans le ciel, une étoile supplémentaire, mais plus grosse que toutes celles que l'on a l'habitude d'observer. Tout le monde pensait à la séparation du premier étage, on continuait à voir progresser une partie de la fusée. Mais il n'en était rien, nous venions d'assister à un feu d'artifice de cinq cents millions de dollars, alors que les ingénieurs navigants avaient fait exploser l'engin qui déviait de sa trajectoire préalablement établie. Les morceaux retombèrent dans la mer au loin, en éclairs flamboyants au moment du contact avec le liquide. Nous avions rêvé, nous étions sur notre petit nuage, nous flottions là-haut, au-dessus de la mer, poursuivant notre ascension à côté de l'engin spatial... Embarquer dans un de ces modules pour aller te quérir, mon amour, pour te rendre à notre enfant. Subir des heures et des heures d'entraînements à Kennedy Space Center dans la centrifugeuse à recracher mes tripes, apprendre à évoluer en apesanteur au fond d'une piscine dans un harnachement digne de 2001 l'Odyssée de l'Espace, devenir un spationaute pour remplir une mission que nul autre que moi ne pourrait accomplir, et enfin, après des mois d'entraînements extrêmes, être prêt pour quitter la Terre et gagner les étoiles à bord d'une navette spatiale. Ressentir la pression du décollage, me sentir rivé au siège, puis une sensation de légèreté, et je serais enfin là... Et sortir dans l'espace, te tendre la main, et tous les deux, voler en regardant notre belle planète bleue, en admirant la beauté de la Terre que l'homme cherche à détruire, te serrer contre moi, et te dire « Je t'aime, mon amour », les yeux dans les yeux, ... Nous regagnerions le sol, et Marion serait là, à nous tendre les bras, à te tendre les bras, en criant « Maman », et nous mêlerions nos larmes, j'aurais enfin réussi l'impossible, te ramener près de nous, notre amour plus fort que la mort... Mais en levant la tête, je sais que cela ne sera, que le vaisseau qui me conduira à toi, au-delà des voiles de la mort, n'est pas encore construit, l'idée n'a même pas germé dans l'esprit des ingénieurs, et je suis seul avec Marion à la serrer contre moi, et à te dire combien tu nous manques, combien nous t'aimons, combien la vie sans toi n'est pas une vie... Je t'aime, ma pierre précieuse, et je donnerais tout pour être encore ton écrin de douceur, pour te couvrir de baisers, de bisous, de bises, de becs, de poutous, ... Tu me manques...