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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


ange

Publié le 22/05/2012 à 20:35 par nouramissaoui Tags : bonne vie moi amour heureux femme belle sourire fille nuit rose ange tendresse bébé

Jour après jour, notre petit bouton de rose s'épanouit et grandit, il prend de la force, de l'assurance, il resplendit à la lumière, il étale ses pétales de vie, de rire, il découvre tout ce qui l'entoure, d'un œil curieux, d'une main hésitante, d'une démarche aléatoire, tantôt oscillante comme nos anciens bidibules, tantôt déterminée, même si un obstacle vient se mettre en travers de son chemin. Tu dois être fière d'elle, cette petite copie de toi, ce petit bout que tu m'as offert, ce petit ange qui commence à façonner son caractère... Oui, mademoiselle se forge sa personnalité avec ses petits caprices, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas, et aime me provoquer, ce qui devient un jeu pour moi. Tu dois même en sourire de là-haut. Et aujourd'hui, elle a pris un malin plaisir à cet affrontement père fille. Pour son bain, ce fut déjà une course. Lorsque je l'ai appelé, elle m'a regardé et m'a défié du regard. Je me suis dirigé vers Marion, elle a fait demi-tour et m'a fuit. Je l'ai appelée, elle s'est retournée pour me narguer, a éclaté de rire, et est repartie aussitôt. Il a fallu que je lui coure après pour la rattraper. Elle ne voulait pas aller prendre son bain. Pendant que je la montais dans la salle de bain, elle se débattait dans mes bras, et plus je suis faisais les gros yeux, plus elle en rigolait et voulait se desserrer de mon étreinte. Pendant que je la déshabillais, elle m'empêchait au maximum de le faire, elle gesticulait des jambes, elle tirait sur ses affaires à l'inverse de moi, une vraie petite chipie. Je lui ai fait des papouilles sur le ventre pour l'amuser et la calmer, et elle repoussait ma tête, ne voulait pas se laisser amadouer par son rusé de Papa. Dans l'eau, ce fut Versailles et ses grandes eaux, elle m'éclaboussait alors que je la douchais, c'était son jeu, envoyer autant d'eau à son Papa qu'il lui en versait sur la tête. Alors, j'ai joué aussi, et je l'ai éclaboussé à sa manière, elle hurlait de plaisir, moi moins quand je voyais tout ce qu'il fallait que je sèche ensuite, mais bon, Marion voulait montrer son caractère de petite femme, alors je n'allais pas lui laisser la tache aisée. Sitôt séchée, nous avons attaqué une lutte gréco-romaine pour la mise en place de sa couche, notre demoiselle préférant se promener cul nu pour faire respirer son petit postérieur. Alors, pour lui faire baisser sa garde, rien de tel que des petits chatouillis bien placés, même si elle bougeait dans tous les sens pour fuir mes « attaques », c'était plus simple que de l'affronter en direct. Une fois équipée pour la nuit, et à nouveau debout, ce fut le face à face. Je mettais mes mains sur ma taille, elle en faisait de même avec son air malicieux, comme pour me signifier qu'elle pouvait faire comme moi. Je faisais les gros yeux, elle me répondait par une grimace, ne sachant faire autrement. Je la montrais du doigt et elle me mimait, tu devais arbitrer la rencontre de là-haut, un faible pour Marion, si frêle face à moi. Et quand j'ai avancé d'un pas, elle a voulu prendre la poudre d'escampette, mais je l'ai rattrapé de suite pour éviter qu'elle n'atteigne l'escalier et qu'elle n'y tombe. Le repas fut tout autant caractérielle, mademoiselle ne voulait pas de ce que je lui avais préparé, préférant jouer à tapisser autour d'elle qu'à remplir sa bouche. J'ai haussé le ton, mais elle me répondait d'un « wouh » grave pour se moquer de moi, et reprenait de plus belle. J'ai pris sa cuillère pour la nourrir, et là, ce fut un autre cinéma. Elle n'était pas d'accord, elle rechignait, elle a commencé à me faire une comédie, ne voulant pas ouvrir la bouche, détournant son visage au dernier moment pour que je maquille ses joues de purée de carottes. Mais j'ai dû baisser les larmes quand Marion s'est mise à pleurer et qu'elle a demandé « Maman ». C'était comme si un couteau me transperçait le cœur, je me sentais coupable de l'avoir forcé à manger, même si c'était pour elle, même si elle devait manger pour être en bonne santé, mais là, de la voir t'appeler, toi, mon amour, j'ai eu si mal au plus profond de moi, les larmes ont perlé sur mon visage. J'ai arrêté de lui donner à manger, je l'ai descendu de sa chaise en l'essuyant, et je l'ai blotti contre moi, je lui ai fait un gros câlin pour la dorloter, je pleurais autant qu'elle, ce simple mot « Maman » ayant eu l'effet d'une bombe pour moi, car je représentais le mauvais pour elle, celui qui faisait mal, alors que tu représentais le bon, ce que tu avais toujours été, si emplie de tendresse et d'amour. Marion a séché ses larmes, mais elle avait réussi sans le vouloir à me faire très mal, et sa force de caractère avait au final prévalu sur la mienne. Elle a bien voulu prendre un biberon de lait, comme elle aime toujours le faire, elle me prenait la main en même temps, mais je ne me sentais pas bien. Et lorsque j'ai couché Marion, elle s'est endormie vite, pour plonger dans tes bras... Et alors que je t'écris, je ne me suis toujours pas remis de son appel pour toi, Caroline. Marion continue de grandir, et je passerais d'autres journées comme celle-ci, où elle me fera comprendre qu'elle est une personne et qu'elle me tiendra tête, et je devrais surtout me montrer plus fort si elle t'appelle à nouveau. Si seulement tu avais été là auprès de nous, si seulement tu étais là auprès de moi, tu me manques tellement, mais tu vois, tu manques aussi énormément à notre Marion, qui ne te connaît qu’à travers moi et pourtant, qui a tant besoin de l’amour de sa Maman. Chérie, pourquoi es-tu partie si loin de moi, nous aurions dû être heureux en famille, à trois, nous aurions dû… Je t’aime si fort, mon bébé, si fort, et j’essaierais de ne pas fléchir face à Marion la prochaine fois, toi qui étais si forte à ce jeu-là, avec tous les chérubins dont tu t’occupais, une main de fer dans un gant de velours… Je suis si malheureux sans toi…