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je voudrais leur demander de supprimer cette image. je suis le photographe et avoir la photo de droite. mercih
Par Laura Steiner, le 30.01.2013
je passe te souhaitée un bon lundi sur ton joli blog bisous de laurahttp://si mplements.cent erblog.net
Par simplements, le 24.09.2012
perfect
Par MARWA, le 26.08.2012
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Par MARWA, le 26.08.2012
comment traiter avec amour sens violence
publ ié le 26/08/2012 à 00:42 par annacatharina
comment traiter av
Par marwa, le 26.08.2012
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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour :
06.10.2012
530 articles
Mon ange de cristal, Les jours s’égrainent et mon cœur saigne de plus en plus, je me lève chaque jour, mais le cœur n’y est plus, c’est la période qui veut cela, et le sourire de Marion n’y peut rien, je ne peux sortir de mon esprit que nous devions être dans la dernière ligne droite de notre mariage, mon amour. Oui, tous ces moments intenses de stress que nous devions vivre, toute cette pression que nous devions endurer, comme tous les couples avant de partager leurs promesses, ils ne seront, ils ne se réaliseront jamais… Malgré ta grossesse, nous envisagions déjà un peu la manière dont nous préparions cette journée. Pour le faire-part, nous étions d’accord pour mettre une photo de notre petit amour, avec une petite phrase du style « Ma Maman et mon Papa ont le plaisir de vous inviter à leur mariage, mais surtout répondez-leur vite, sinon ils seraient capable de se marier sans vous !!! ». Nous voulions quelque chose d’humoristique pour casser avec la solennité du moment. Tu pensais même mettre un ultimatum du style « si vous ne venez pas, vous serez responsable de notre séparation »… Nous en rigolions d’avance d’imaginer la tête des gens en ouvrant le faire-part ! Nous avions également prospecté aux alentours pour trouver une salle où nous pourrions également profiter d’une cour en cas de beau temps, pour le feu de la Saint Jean que nous voulions allumer pour illuminer l’été de notre amour. La mairie et l’église tombaient sous le sens, et comme tu étais baptisée, alors que moi, non, il fallait simplement faire une dispense de disparité de culte pour que nous ayons l’accord pour nous marier dans la maison de dieu. Enfin, quel terme barbare que cette dispense, quand le curé nous en a parlé, je me croyais revenu à l’école, avec un mot de mes parents me dispensant de sports ou autre… Tu te rappelles aussi la tête des traiteurs quand nous leur avons parlés du gâteau que nous voulions ? Pourtant, notre envie était simple, une couche de mousse au chocolat, une couche de frangipane, le tout nappé de crème chantilly, avec des cerises griottes faisant dégouliner leur jus tout autour. Nous nous en léchions déjà les babines, mais leur multiple réaction nous ont fait revenir à plus classique. Bon c’est vrai, pour faire tenir les deux mariés en haut du gâteau, ce n’était pas simple, nous les aurions retrouvé tout au fond sous leur poids ! Si nous leur avions dit les autres délires auxquels nous avions pour notre union, je crois qu’ils nous auraient pris pour des fous. Nous en avions bien ri, quand tu as émis l’hypothèse de se marier en parachute, moi qui suis sujet au vertige et qui ne supporte pas les sensations fortes, tu me voyais vert en train de me décomposer dans les airs, pire, avec quelqu’un dans mon dos pour un saut en tandem, me mettant la pression par sa présence, en me tenant la main pour mettre l’alliance, que bien sûr, je lâcherais ! Je préférais ma version au fond de la mer, tu aurais joué la petite sirène, moi un cachalot, non pas par le poids, mais avec toute l’eau entrant dans mon costume, j’aurais gonflé comme une éponge. Cela te faisait rire, mais moins le concours de robe de mariée mouillée dont je me serais délecté, et dont tu ne voulais faire profiter toute l’assemblée au sortir de l’eau… Le froid d’un mariage au sommet du mont blanc nous a rebutés, tu aurais attrapé une bonne pneumonie, et je me voyais mal épouser la schtroumpfette. Un aller-retour pour Las Vegas était envisageable, mais comment amener tout le monde avec nous, l’addition aurait été salée. Et si nous avions vu grand, le Pape en personne nous aurait donné sa bénédiction dans toutes les langues qu’il connaît, nous y aurions passé la journée ! Oui, retourner à Rome, comme il est dit lorsqu’on jette une pièce de dos à la fontaine de Trévise, ce que nous avions fait lors de notre week-end dans la capitale italienne. Un mariage en avion aurait manqué de piquant, à moins d’une farandole de turbulences… Enfin, il y avait aussi le sacro-saint paquet de dragée à remettre en souvenir, dont la moitié va finir dans l’estomac sitôt les gens partis alors que l’autre moitié servira de décoration prenant la poussière au fond d’un tiroir. Nous pensions à un petit sachet type petit filet de pêche, avec un brin de blé devant, un petit nœud en paille, quelque chose de champêtre, pour être conservé aux yeux de tous, ne pas être oublié au bout de six mois, avec des dragées de toutes les couleurs, comme un arc-en-ciel de bonheur… Mais tout ce château de rêves s’est écroulé, sous le souffle de la vie, ou plutôt de la mort, la faux de la faucheuse a ciselé toutes nos envies, tout ce que nous voulions… Caroline, tu me manques chérie, pourquoi avoir attendu si longtemps, pourquoi notre rêve ne s’est-il concrétisé, pourquoi… Tous ces souvenirs que nous aurions dû avoir, et que jamais nous ne partagerons… Chérie, je t’aime à en mourir, à vouloir te rejoindre, et si je n’avais pas Marion…