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Date de création : 13.03.2012
Dernière mise à jour : 06.10.2012
530 articles


Je m’excuse

Publié le 24/05/2012 à 00:41 par nouramissaoui Tags : image vie moi monde amour homme fond belle bisous fille nuit mort cadeaux tendresse

Ma tendresse, Je m’excuse pour hier, je n’avais pas la force ni le courage de t’écrire, voir Marion fêter ses un ans sans sa Maman, ne pas te voir la prendre dans tes bras, en être fière, ne pas la voir jubiler face à ses cadeaux pour le plus grand plaisir de sa Maman, ne pas te voir jouer avec elle, ouvrir ses nombreux cadeaux avec Marion, j’ai craqué, mes larmes ont coulé et j’ai dû me cacher pour ne pas que Marion me voit les yeux humides, elle, si sensible, m’aurait accompagné dans ma tristesse. Tout s’est passé si vite ce jour-là, si vite, si vite… Et cette étoile qui brillait au-dessus de toi, c’était ta dernière étincelle de vie qui te quittait, ton âme qui prenait le chemin de demain, loin de nous, loin de Marion, la petite fille qui venait d’ouvrir les yeux sur le monde extérieur, loin de l’homme qui t’aimait et allait te jurer fidélité pour la vie, dont l’alliance que je porte aujourd’hui en est tout le symbole. Je n’arrête pas de revoir cette image depuis quelques jours, image qui me hante, qui m’obsède dans mes nuits, je me réveille en sueur, les bras tremblants, mais je ne me rappelle jamais la fin, mes joues sont trempées par les larmes, mon corps est bouillant et en sueur, et je me retrouve assis dans notre lit, dans le noir. Et tu n’es pas là, tu n’es pas auprès de moi dans ce grand lit froid. Marion dort paisiblement, je l’entends chaque nuit respirer fort et lentement, bercée par tes bras célestes. Et je vois cette image qui me revient en ce moment, alors qu’habituellement je ne pense qu’à nos souvenirs, tout ce que nous avons partagé dans la magie de notre amour… Un an que ces évènements se sont produits, un an, et pourtant, c’est comme si c’était hier, c’est comme si je venais de te conduire à la maternité, après tous les entraînements que tu m’avais fait faire, c’est comme si je me voyais arriver dans cette salle qui devait respirer le bonheur et émettre au final un seul son, celui de la vie, pas celui de ton trépas à la suite des premiers cris de Marion. Et jamais je n’aurais imaginé un seul instant en partir sans toi, jamais je n’aurais envisagé le pire, jamais je ne voyais une vie sans toi… Un an que la mort t’a arraché à la vie, un an que ce combat a pris fin, comme si la mort prévoyait sa traîtrise depuis longtemps, et que la vie, surprise par son méfait n’est pu lutter à armes égales face à la mort, tout s’est passé si vite, pas l’accouchement, ces quelques heures que nous avons passé ensemble en attendant que Marion naisse, dans cette salle d’accouchement où je te tenais la main, où tu me la broyais, tant les douleurs étaient vive malgré la péridurale qui commençait à ne plus faire effet. Je me souviens la tête que tu faisais en voyant la seringue, moi-même, pas à l’aise car je n’avais jamais fait ami ami avec les piqûres. Nous repensions à tous ces moments que nous avions partagés, comme dans ces moments où l’on voit sa vie défiler devant ses yeux dans les derniers instants de sa vie. Nous étions loin de penser que c’en était le cas… Je revois les perles de sueur sur ton front, je revois ton regard pétillant de joie malgré la souffrance qui t’étreignait au plus profond de toi, je ressens nos bisous échangés pour t’encourager, tout cet amour qui éclairait la salle, que chacun pouvait voir, la complicité qui nous unissait, … Je revois ton visage se crisper sous les contractions, j’entends encore tes souffles rauques et forts au moment des poussées, et tu étais toujours aussi belle, aussi radieuse, l’ange que j’avais rencontré et qui m’avait prise sous son aile pour faire de moi un homme puis un Papa, avant que tout ne s’accélère, avant qu’une sonnerie ne retentisse dans la salle, avant que tout le monde s’agite autour de toi et qu’on me demande de m’éloigner, avant ce flash rouge… Marion est née, et toi tu es partie, Marion a crié et tu l’as accompagnée dans tes cris, et tu es parti dans mes bras, ton regard qui brillait à perdu son éclat, alors que tu t’éteignais dans mes bras, je sentais ton corps refroidir et perte toute la chaleur de notre amour, je tremblais et mes yeux versaient des torrents de larmes, je ne voulais pas te laisser partir, je te secouais, mais rien n’y faisait, mon combat était perdu d’avance, et la vie qui venait d’apparaître se mêlait au départ, je pleurais, j’hurlais, et j’entendais tes derniers mots résonner dans ma tête, ce n’était pas possible, non, pas toi, c’était un cauchemar, tu allais ouvrir les yeux, j’allais lutter à tes côtés, à deux, notre amour devait triompher de tout, même de la mort, même de la mort… Mais elle a gagné pour le moment, mais rien ne m’empêchera de te retrouver sitôt le voile de la mort déchiré, je sais que tu m’attendras là-haut, alors que Marion nous fera un signe de la main en voyant nos deux images s’unir dans le reflet d’un nuage. Caroline, mon amour, je suis si mal depuis ce jour tragique, j’ai si mal au fond de moi, j’ai tant besoin de toi, j’ai tant besoin de toi… Je t’aime à tout jamais, je t’aime à en mourir, je t’aime comme jamais personne n’a aimé et n’aimera jamais…